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15 mars 2023© Steffen Ziernet Histoire de la tanche La tanche (Tinca tinca) est un poisson d’eau douce de la famille des cyprinidés originaire de l’Europe et de l’Asie . Aux États-Unis, la tanche fut importée légalement d’Allemagne en 1877 pour être vendue sur le marché et utilisée pour la pêche sportive. Au Québec, son introduction résulte vraisemblablement d’une souche importée illégalement d’Allemagne en 1986 et élevée dans des étangs en bordure de la rivière Richelieu d’où les poissons se seraient échappés en 1991 à la suite d’une crue importante. En 1999, la présence au Québec de la tanche a été confirmée par l’identification d’un premier spécimen rapporté par un pêcheur commercial du Haut-Richelieu. Ses caractéristiques La tanche est reconnaissable grâce à sa forme allongée, de même qu’avec sa peau visqueuse recouverte de petites écailles. Sa coloration peut varier du vert olive au noir avec des reflets dorés sur les flancs et le ventre blanc-jaune. À l’âge adulte, la tanche mesure généralement entre 30 et 40 cm de longueur et pèse environ de 3 à 4 kg. Son habitat On retrouve la tanche dans les milieux envahis de végétation où l’eau est calme et stagnante comme les lacs, les étangs ou les marais à fonds vaseux, on peut également l’observer dans les rivières où le courant est calme. Fait intéressant, la tanche est reconnue pour sa tolérance à des concentrations faibles en oxygène (elle peut survivre une journée hors de l’eau). C’est un poisson peu grégaire qui vit en petit groupe ou solitaire et l’hiver il vit au ralenti et s’enfouit dans la vase. Son alimentation est composée de petits mollusques, larves d’insectes, vers et débris de végétaux. La tanche est un poisson fouilleur à la bouche munie de barbillons (filaments tactiles). Les impacts de son introduction La tanche a un potentiel nuisible pour de nombreuses espèces indigènes en raison de sa grande fécondité ainsi que sa capacité d’adaptation. Elle est aussi porteuse de parasites dont certains constituent une menace pour cette même espèce menacée. La tanche entre en compétition avec d’autres espèces comme le chevalier cuivré qui se nourrit, comme elle d’invertébrés et également avec des poissons commerciaux, tels que la perchaude et la barbotte. À l’heure actuelle, hormis les éléments qui ont été cités ci-dessus, les impacts de son introduction dans le fleuve Saint-Laurent restent encore méconnus. © Comité ZIP du lac Saint-Pierre © Comité ZIP du lac Saint-Pierre Suivi de l’espèce En partenariat avec les pêcheurs commerciaux et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Comité ZIPLSP assure, chaque année au printemps, un suivi de l’évolution de cette espèce envahissante menaçante pour la faune locale lors d’activités de pêches commerciales. Sources : Ministère des Forêts, de la faune et des Parcs, Wikipédia et article de Quebec.ca “Espèce aquatique envahissante – La tanche est détectée dans la rivière des Outaouais” [...] Lire la suite…
1 mars 2023Un des hiboux les plus puissants d’Amérique ! Le Grand-duc d’Amérique est l’un des gros oiseaux de proies les plus répandus au Canada et un des hiboux les plus connus au Québec, bien qu’il soit difficile à voir. On trouve cette espèce en Amérique du Nord mais aussi en Amérique centrale et dans certaines régions de l’Amérique du Sud. On le retrouve dans presque toutes les régions boisées et semi-boisées de l’Amérique du Nord. Son aire de nidification est plus vaste que celle de tout autre oiseau et le plus souvent, le Grand-duc d’Amérique réutilise le nid d’un autre oiseau dans un arbre mais il peut nicher également dans la cavité d’un arbre, sur une falaise ou au sol. Sa grande taille et ses larges aigrettes saillantes au-dessus des oreilles comptent parmi ses traits physiques les plus remarquables. Chasseur nocturne, il a de grands yeux ronds et jaunes qui lui permettent de voir dans toutes les directions, (il peut même tourner la tête à 180º) ,le bec et les serres crochus, un plumage long et duveteux. Son coloris tire principalement sur le brun ou brun grisâtre strié de rayures voyantes. Oiseau de proie impressionnant, le Grand-duc d’Amérique mesure 45 à 63 cm de longueur et l’envergure de ses ailes varie entre 90 à 162cm pour un poids moyen du mâle qui varie entre 675g et 2,5kg ! © Comité ZIP du lac Saint-Pierre ©Megan Lorenz Le Grand-duc d’Amérique chasse surtout la nuit, en utilisant sa vision et son ouïe exceptionnelles, et son vol silencieux grâce à son plumage duveteux. Avec sa grosseur et sa force, il capable de s’attaquer à une grande variété de proies, telles que des musaraignes, des oiseaux chanteurs, des mouffettes, des oies et même des lièvres ! Les Grands-ducs d’Amérique adultes sont de redoutables prédateurs et ils ont très peu d’ennemis naturels, quoique certains soient tués ou gravement blessés lorsqu’ils s’attaquent à de grosses proies. Il peut être fréquent de voir des Grands-ducs le corps criblé de piquants de porc-épic ou qui empestent l’odeur de mouffette. On rapporte que certains se sont attaqués à des serpents et en sont ressortis vaincus. Une espèce en déclin Le Grand-duc d’Amérique est classé « préoccupation mineure » selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, alors que sa population mondiale a déclinée de 33% entre 1996 et 2015, probablement à cause de la destruction, fragmentation et régression de ses habitats, et à cause d’une dégradation de la qualité de certaines de ses proies. Sa population est estimée à 6 millions d’individus dont 14% qui vivent au Canada. Lors de votre prochaine randonnée en soirée sur le vaste territoire de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac saint-Pierre, portez une attention particulière aux cris du Grand-Duc avec leur ululement légendaire,, une suite de doux et profonds hou-hou-hou, et vous aurez peut-être la chance de l’apercevoir. Sources : Fédération Canadienne de la Faune, Conservation de la Nature Canada et Wikipédia. © Comité ZIP du lac Saint-Pierre [...] Lire la suite…
13 février 2023Le Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) est un petit oiseau noirâtre ressemblant à une hirondelle. Contrairement à cette dernière, le Martinet ramoneur se distingue par sa courte queue épineuse, ses ailes longues et étroites et par son corps en forme de cigare. Il passe la majeure partie de son temps en vol à pourchasser les insectes dont il ne se nourrit. La particularité du Martinet ramoneur c’est qu’il ne se perche jamais sur une branche, un fil, un toit, ou ne se pose sur le sol, à cause de ses petites pattes qui lui permettent de s’agripper uniquement à des surfaces verticales telles que l’intérieur d’une cheminée ! On suppose que le Martinet ramoneur utilisait les gros arbres creux pour nicher et se reposer avant l’arrivée des Européens en Amérique du Nord. Ces arbres sont devenus de plus en plus rares avec l’exploitation des forêts, et le Martinet ramoneur a progressivement adopté les cheminées de maçonnerie des résidences ou des gros édifices (ex : églises, écoles, couvents, usines) pour nicher et se reposer, d’où son nom de « ramoneur » ! © Michael Veltri Au Québec, le Martinet ramoneur est présent dans les villes et les villages dès le mois de mai lorsque les sites de nidification et les dortoirs sont disponibles et quitte la province en août une fois que sa saison de reproduction terminée ! Pourquoi le Martinet ramoneur est une espèce menacée ? Le Martinet ramoneur est désigné comme une espèce menacée, dû notamment au développement résidentiel et commercial, les intrusions et les perturbations humaines, les modifications des systèmes naturels, la pollution, les changements climatiques. Sa productivité est réduite à cause de la perte continue de sites de repos et de nidification découlant de la démolition ou de la modification de cheminées ou d’autres structures et de l’utilisation des cheminées par l’homme durant la période de nidification. D’après le site de Relevé des oiseaux nicheurs, la population canadienne du Martinet ramoneur a chuté de 88% entre 1970 et 2019. Les actions du Comité ZIP du lac Saint-Pierre Chaque année depuis 2014,  l’équipe du  Comité ZIP du lac Saint-Pierre assure un suivi de l’espèce grâce à un inventaire du nombres d’oiseaux dans un dortoir spécifique. L’année passée en 2022, pas moins de 180 martinets ramoneurs y ont été observés entre fin mai et début juin. Sources : Québec Oiseaux et Environnement et Changement Climatique Canada Suivi des dortoirs du Martinet ramoneur, ici au crépuscule à Louiseville en 2022. [...] Lire la suite…
19 janvier 2023Grâce au soutien financier de la MRC de Maskinongé, de la Ville de Louiseville et du ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs (MFFP), le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a conçu l’aménagement d’un sentier piétonnier pour faciliter l’accès au lac Saint-Pierre. Situé dans le territoire de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre, le site de la Pointe-à-Caron présente une faune et une flore exceptionnelle. Il est notamment possible d’y observer plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux. Couvrant une superficie de 58,5 hectares, ce site offre une vaste gamme d’habitats : de l’eau libre à la forêt, en passant par les bas marais et les marécages arborés. Le site est visité par près de 20 000 personnes chaque année, notamment en raison de la présence d’une passerelle en bois sur pilotis (la 2e plus longue au Québec) qui permet aux visiteurs de circuler dans la plaine inondable à toute période de l’année. Afin de valoriser le site de la Pointe-à-Caron et de répondre à la demande des usagers du lieu d’avoir un accès jusqu’au lac Saint-Pierre, l’aménagement d’un sentier pédestre a été proposé pour éviter le piétinement de la végétation et de ses habitats hors des sentiers. L’objectif étant de conserver et de protéger le milieu écologique exceptionnel de la Pointe-à-Caron et ainsi que de bonifier l’attrait touristique du territoire de la MRC de Maskinongé. Pour aménager ce sentier pédestre, 7 ponceaux ont été installés. Les ponts piétonniers ont été aménagés avec une largeur minimum de 1,2 mètres afin d’offrir un couloir suffisamment large pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes pour enfants, puisque ce milieu est très familial. Afin de garantir la sécurité du public, des garde-corps ont été mis en place aux abords de chacun de ces ponts. De plus, des saules de l’intérieur ont été plantés aux abords des ponts piétonniers et des semences adaptées au milieu, ont été dispersées. Des bancs ont été installés sur le long du parcours afin de permettre aux utilisateurs de profiter de la tranquillité du site pour se reposer et des poubelles ont été mises à disposition afin de garder l’environnement propre et de protéger la faune. Un des bancs installés pour profiter de la vue sur le lac Saint-Pierre Poubelle mise en place pour garder un environnement propre Pour sensibiliser les visiteurs à la richesse du lac Saint-Pierre et plus particulièrement au site de la Pointe-à-Caron, le Comité ZIP a conçu plusieurs panneaux de sécurité et éducatif, installés le long du nouveau sentier. D’autres panneaux ont été disposés dans le stationnement afin d’inciter les utilisateurs du site à adopter des comportements responsables et respectueux permettant d’assurer sa préservation. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre et la Ville de Louiseville s’engagent à entretenir le sentier pour le maintenir praticable et à vider les poubelles régulièrement pour conserver un environnement propre. Les résidents et visiteurs de la région ont maintenant la possibilité de profiter d’un accès public et gratuit à un milieu naturel d’une grande valeur écologique. Avec la capacité de se rendre jusqu’au bout du sentier grâce à cet aménagement, il est désormais possible d’accéder à une nouvelle fenêtre sur le lac Saint-Pierre. Les utilisateurs du sentier peuvent donc s’adonner, non seulement à la randonnée pédestre, mais également au vélo ainsi qu’à la raquette et au ski de fond en période hivernal. [...] Lire la suite…
17 janvier 2023Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a reçu un financement de la Fondation de la Faune du Québec (FFQ) pour un projet de restauration de la connectivité au marais Langue-de-Terre situé dans la municipalité de Maskinongé. Le marais Langue-de-Terre possède une superficie de plus de 47 hectares et est entouré par 30 hectares de marécage arboré. Il présente des habitats d’importance de bonne qualité pour la reproduction des espèces de fraie hâtive. En effet, la présence de 25 hectares de prairie humide, végétation idéale pour la reproduction d’espèces, comme la perchaude et le grand brochet en fait un marais d’intérêt. Cependant, des interventions réalisées il y a plusieurs années ont contribué à réduire la connectivité dans ce milieu humide comme la construction de la route de la Langue-de-Terre qui a fragmentée le milieu et créée un obstacle pour la libre-circulation du poisson. La route ne permet aucun échange entre le marais et le cours d’eau Rivière du Bois Blanc qui termine sa course au lac Saint-Pierre. Ce qui est problématique pour les poissons qui doivent circuler sur plus d’1,5 km vers l’est pour trouver le seul ponceau qui permet le passage vers l’embouchure du marais. Cet unique point de sortie provoque un effet de concentration pour les poissons qui se retrouvent à la merci des prédateurs qui attendent leur arrivée. Pour restaurer la connectivité dans le secteur ouest du territoire ciblé entre le marais Langue-de-Terre et le lac Saint-Pierre, plusieurs travaux ont été effectués. Deux ponceaux ont été installés pour la création de deux passages sous la route de la Langue-de-Terre pour permettre aux poissons d’emprunter plusieurs voies pour traverser et rejoindre leurs habitats de prédilection pour la reproduction. De plus, deux sections du fossé adjacents à la route, connectées avec le marais et utilisées par les poissons, ont été nettoyées et ébranchées. Ce nettoyage facilite le passage des poissons et évite qu’ils soient coincés lors de la décrue. Enfin, des semences d’herbacées furent épandues dans les zones mises à nue par les travaux ainsi que dans le fossé nettoyé afin de limiter l’érosion et le transport de sédiments. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre s’engage à assurer un suivi sur 5 ans pour vérifier l’efficacité des aménagements réalisés. À propos de la Fondation de la Faune du Québec : La Fondation de la Faune du Québec a pour mission de promouvoir la conservation et la mise en valeur de la faune et de son habitat. Reconnue pour la force de son réseau de partenaires et son éthique irréprochable, la Fondation agit comme catalyseur de projets ayant des effets tangibles pour la protection et la mise en valeur des milieux naturels. [...] Lire la suite…
16 janvier 2023Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre (ZIPLSP) a reçu un financement de la Conservation de la Nature Canada pour la troisième phase du projet de restauration et d’aménagement des cours d’eau de l’île de Grâce et leurs branches. L’archipel du lac Saint-Pierre compte 103 îles, dont l’île de Grâce qui possède une immense baie marécageuse reconnue comme l’un des meilleurs sites de fraie et d’alevinage du poisson. Les observations faites par le Comité ZIP du lac Saint-Pierre au cours des dernières années ont permis l’observation de plusieurs obstacles qui freinent l’accès à la faune aquatique sur l’île. Cela est surtout dû à la présence d’infrastructures désuètes ou absentes et d’amas importants de branches et/ou de troncs d’arbres dans le lit des cours d’eau. Dans un contexte de diminution de l’abondance de plusieurs espèces de frayeurs hâtifs au lac Saint-Pierre tels que le grand brochet et la perchaude, il est primordial d’améliorer et de favoriser la libre circulation de la faune aquatique dans ces canaux piscicoles de grande valeur écologique. La mise en marche du projet de restauration de la connectivité du réseau hydrique de l’île de Grâce avec le lac Saint-Pierre a commencé en 2018 et s’est divisée en trois phases. Pour la phase 3 de ce projet qui consistait en la restauration de la libre-circulation de la faune aquatique, plusieurs travaux ont été effectués en 2022. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a procédé au remplacement de 7 ponceaux. Le retrait des ponceaux problématiques, la pose des nouveaux ponceaux ainsi que la confection du lien de terre entourant ceux-ci ont été effectués à l’aide d’une mini-excavatrice. Les extrémités des ponceaux ont été stabilisées à l’aide d’une toile géotextile et de pierres afin de limiter les risques d’érosion. De même, dans la portion marécageuse de l’île, les troncs d’arbres et les branches obstruant le lit des cours d’eau ont été retirés manuellement à l’aide d’une scie mécanique. Plusieurs colonies de roseaux communs présentes près du réseau hydrique et pouvant nuire à l’habitat du poisson dans les ruisseaux ont également connu des travaux de contrôle avec la coupe des tiges à la débroussailleuse, le bâchage des zones et la plantation de barrières arbustives. Lors des travaux, les ornières créées par la machinerie ont été comblées au fur et à mesure et une fois ceux-ci terminés, les zones de travail ont été recouvertes de semences d’herbacées indigènes afin de limiter tout sol à nu, de restaurer les talus et d’assurer une reprise végétale rapide. Des arbustes indigènes ont également été plantés en bosquets aux abords des berges dans la zone cultivable afin de créer des zones favorables pour les poissons et les oiseaux. Au total ce sont plusieurs kilomètres de cours d’eau qui ont été touchés par ce projet. Un suivi des travaux sera réalisé, conjointement avec Conservation de la Nature Canada et le Comité ZIP du lac Saint-Pierre dès cette année et ce pendant 5 ans. Le suivi des aménagements réalisés établira la réussite du projet, mais le Comité ZIP du lac Saint-Pierre est confiant que ceux-ci favoriseront le libre écoulement de l’eau et assureront la connectivité aquatique entre les habitats fauniques et le lac Saint-Pierre. La réalisation de ce projet a été possible grâce au soutien financier de la Conservation de la nature Canada. À propos de la Conservation de la nature Canada : Conservation de la nature Canada (CNC) est reconnu comme le plus important organisme privé de conservation et de restauration de terres au pays. Utilisant, depuis sa fondation en 1962, des solutions probantes comme principe directeur pour choisir les sites à conserver, l’organisme de bienfaisance à but non lucratif et ses partenaires ont protégé plus de 15 millions d’hectares de terres et d’eaux d’importance écologique à travers le Canada, de même que l’habitat de plus d’un quart des espèces en péril au pays. Avec des bureaux dans chaque province, CNC œuvre à l’échelle locale en collaboration avec un large éventail de parties prenantes et de partenaires pour faire l’acquisition de parcelles de terre. [...] Lire la suite…
10 janvier 2023Grâce au soutien financier de la Fondation de la Faune du Québec, de la MRC de Maskinongé et de la municipalité de Yamachiche, le Comité ZIP du lac Saint-Pierre (ZIPLSP) a pu réaliser un projet d’aménagement des cours d’eau Tranchée Libertine et Tranchée Pelletier afin de rétablir la libre circulation de la faune aquatique. Au lac Saint-Pierre, la perchaude, comme le grand brochet et d’autres espèces qui fraient hâtivement, profitent des crues printanières pour accéder à ses habitats de reproduction. Cependant, l’occupation du territoire et les activités anthropiques ont dégradé des milliers d’hectares d’habitats printaniers. La diminution de la connectivité entre le lac Saint-Pierre et la zone littorale représente l’un des facteurs contribuant à la problématique de recrutement qui touche les jeunes perchaudes entraînant le déclin de plusieurs espèces. Pour améliorer la connectivité de cours d’eau tributaires du lac Saint-Pierre et favoriser la restauration et la création d’habitats favorables pour la perchaude et des autres frayeurs hâtifs, le Comité ZIP du lac Saint-Pierre, la MRC de Maskinongé et la municipalité de Yamachiche ont effectué des travaux, en collaboration, dans les cours d’eau Tranchée Libertine et Tranchée Pelletier, situés dans la municipalité de Yamachiche, dans la MRC de Maskinongé. Dans les parties aval des deux cours d’eau, Tranchée Libertine et Tranchée Pelletier, des travaux de nettoyage, de retrait de sédiments, de remplacement de ponceaux, d’ébranchage des fossés et de plantation de milliers de saules et semences ont été réalisés. En plus des travaux effectués sur les cours d’eau du projet initial, le cours d’eau Lacourse situé dans la municipalité de Yamachiche, a également connu des travaux de nettoyage, de retrait de sédiments et de plantation d’arbustes. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre et la MRC de Maskinongé s’engagent à réaliser un suivi pour s’assurer que les aménagements répondent au besoin de la faune et que les objectifs visés par la réalisation de ce projet sont atteints. Ce projet a été possible grâce au soutien financier de la la Fondation de la Faune du Québec, de la MRC de Maskinongé et de la municipalité de Yamachiche. [...] Lire la suite…
22 décembre 2022Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre (ZIPLSP) a réalisé un projet de lutte contre la pollution agricole diffuse par l’aménagement de trois cours d’eau en milieu agricole. Ce projet a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada. La plaine inondable du lac Saint-Pierre est constituée d’habitats très productifs qui sont utilisés par les poissons et les oiseaux comme aire de reproduction, de nidification et d’alimentation. En raison de sa localisation, où se concentre la plus forte densité de population de la province, le lac Saint-Pierre subit la pression des activités anthropiques qui altèrent la qualité de ses habitats. En effet, l’urbanisation, la coupe forestière et particulièrement l’agriculture intensive, contribuent à l’érosion des berges et à l’apport de contaminants dans le milieu. La situation dans de nombreux cours d’eau est jugée problématique autour du lac Saint-Pierre, où ces derniers sont souvent bordés par des bandes riveraines inadéquates, voire inexistantes comme c’est le cas pour les cours d’eau Grande Ligne, Denis Sylvestre et Bérard-Rouleau. Dans l’objectif de freiner la pollution agricole et d’améliorer la qualité de l’eau dans ces 3 cours d’eau, plusieurs travaux ont été effectués cette année, en partenariat avec la MRC d’Autray. Le retrait de sédiments et de végétation accumulés dans les cours d’eau, ainsi que le nettoyage et le remplacement de ponceaux ont été réalisés. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre, de son côté, a procédé à la plantation de plusieurs milliers d’arbustes (saules) et a répandu des semences d’herbacées dans les bandes riveraines des cours d’eau Grande ligne, Denis Sylvestre et Bérard-Rouleau afin de faciliter et d’accélérer le processus de végétalisation naturelle. Enfin, un plan d’échantillonnage et de suivi a également été élaboré pour améliorer la qualité de l’eau et des habitats pour la faune ichthyenne et aviaire. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre s’engage également à faire un suivi annuel sur le terrain pour vérifier la réussite du projet et ses impacts positifs sur les 3 cours d’eau. L’ouverture et la participation des agriculteurs au projet sont encourageantes pour la suite des choses. En matière de conservation et de mise en valeur des milieux naturels, l’implication de tous les acteurs est nécessaire pour obtenir des résultats concluants. Ce projet a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada. [...] Lire la suite…
13 décembre 2022Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre (ZIPLSP) a reçu un financement du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). Ce financement a permis de poursuivre la prévention et le suivi de la châtaigne d’eau (plante exotique envahissante) au lac Saint-Pierre. L’objectif de ce projet était la surveillance du lac Saint-Pierre et la mise en œuvre de mesures visant à prévenir, éliminer ou gérer la châtaigne d’eau afin d’assurer le maintien de la qualité des habitats des milieux humides et de la biodiversité. Le lac Saint-Pierre et son archipel forment un lieu unique qui constitue l’un des piliers du patrimoine naturel du Québec. Il comprend d’ailleurs plus de 60% des milieux humides du fleuve Saint-Laurent.  Malheureusement, ces milieux naturels qui constituent des habitats essentiels pour la faune et la flore, subissent la pression constante des activités anthropiques qui contribuent à leur dégradation en plus de favoriser l’introduction d’espèces exotiques envahissantes. C’est à la suite d’une mention d’observation de châtaigne d’eau près de l’embouchure de la rivière Saint-François au cours de ces dernières années, que la communauté scientifique ainsi que le Comité ZIP du lac Saint-Pierre ont voulu établir si la châtaigne d’eau était présente au lac Saint-Pierre, dans ses baies et dans ses tributaires afin de prévenir une éventuelle infestation. Un protocole d’inventaire a donc été mis en place en 2016 et un suivi annuel pour vérifier la présence de la châtaigne d’eau s’est amorcé afin de s’assurer que cette plante envahissante ne colonise pas le milieu. Ce suivi s’est donc poursuivi en 2022 avec des sorties sur le lac Saint-Pierre et dans son archipel à bord d’un bateau à moteur en portant une attention particulière aux secteurs propices à l’implantation de la châtaigne d’eau. Nouveauté cette année, les secteurs qui étaient inaccessibles à pied ou par bateau ont été analysés à l’aide d’un drone relié à une tablette numérique avec une retransmission de l’image en temps réel. Finalement, le suivi effectué en 2022 n’a pas décelé la présence de châtaigne d’eau sur le lac Saint-Pierre ou dans son archipel. Ce constat est rassurant, mais il est important de demeurer vigilant et de poursuivre les suivis annuels de même que la sensibilisation auprès de la population et des utilisateurs du lac Saint-Pierre. La prévention et la prise en charge rapide demeurent les meilleurs outils pour éviter d’être aux prises avec une problématique de plantes exotiques envahissantes. La réalisation de ce projet a été possible grâce au soutien financier du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). À propos du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs : Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) est un ministère du Québec qui a pour mission d’assurer la protection de l’Environnement et des écosystèmes naturels en vue de contribuer au bien-être des générations actuelles et futures. [...] Lire la suite…
24 octobre 2022Le 3 novembre prochain se tiendra la première édition de la Journée internationale des réserves de biosphère, une initiative de l’UNESCO. L’objectif de cette journée est de rappeler chaque année l’approche du développement durable dans la vie moderne et le rôle prépondérant et exemplaire que le Réseau mondial des réserves de biosphère peut jouer à cet égard. Elle permettra également de mettre à l’avant-plan l’existence des 738 réserves de biosphère réparties dans 134 pays et de souligner le mandat important qu’elles accomplissent : maintenir une relation harmonieuse entre les humains et leur milieu naturel. Afin de souligner la première édition de la Journée internationale des réserves de biosphère et de mettre en valeur la beauté et la richesse de son territoire, l’équipe de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre s’est associée au Biophare à Sorel-Tracy ainsi qu’au Musée de la Biodiversité à Bécancour pour lancer deux initiatives. Les gens pourront donc, à partir du 3 novembre prochain, se rendre à ces deux institutions muséales pour en apprendre davantage sur l’initiative mondiale des réserves de biosphère et pour découvrir le territoire de leur réserve.  « Notre région jouit d’une reconnaissance internationale grâce à la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre. Nous invitons ainsi toute la population à se familiariser avec la biosphère grâce aux deux expositions qui seront lancées le 3 novembre prochain » a déclaré Henri-Paul Normandin, nouveau président du Conseil d’administration du Comité ZIP du lac Saint-Pierre. Au Musée de la biodiversité, c’est par le biais d’une exposition alliant photographies et informations éducatives que les visiteurs feront le tour du territoire de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre sans se déplacer. D’une MRC à l’autre en passant par les Premières Nations, petits et grands pourront découvrir la diversité des secteurs d’activité et la richesse de la biodiversité qu’on y retrouve. « Le Musée de la biodiversité est fier de s’associer à cette initiative visant la reconnaissance des réserves de biosphère. Notre mission rejoint les mêmes objectifs, soit la mise en valeur et la conservation du patrimoine naturel. Le musée offre des activités en milieu naturel, des expositions ainsi que des ateliers dans le but de promouvoir, sensibiliser et éduquer les jeunes et les adultes à l’importance d’une saine cohabitation avec la nature et le règne animal » – Carole Bellerose, directrice générale du Musée de la biodiversité. L’activité exploratoire élaborée par l’équipe du Biophare, quant à elle, permettra à toute la famille d’acquérir une tonne de connaissances sur les différents milieux naturels qui les entourent à travers des jeux-questionnaires tout en images et une présentation visuelle. « Le Biophare vise, à travers la réalisation d’expositions et d’animations, à sensibiliser les gens au respect du patrimoine naturel et humain de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre. À l’occasion de cette journée, c’est avec plaisir que nous collaborons avec ces deux acteurs pour attirer l’attention de la population à la nécessité de conserver cet environnement exceptionnel. » – Anne-Marie Dulude, directrice générale du Biophare.    Les activités seront disponibles pour plusieurs semaines et seront intégrées à la programmation régulière des deux musées. C’est donc une invitation à toute la population ! Une nouvelle image La Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre (RMBLSP) en profitera également pour faire le lancement de sa nouvelle image de marque avec son logo mis au goût du jour. Représentant les principaux secteurs d’activité présents sur son territoire, ce logo met également en évidence le rôle de l’humain qui soutient et porte la réserve de biosphère par le biais de ses actions de conservation et de développement durable. La réserve se veut un lieu d’apprentissage et un milieu rassembleur qui met de l’avant la collaboration, la concertation, l’échange d’expertise, le partage de connaissance et l’action. C’est ce que souhaite instaurer l’équipe de la RMBLSP dans son nouveau mandat de gestionnaire. À propos La Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre s’étend sur une superficie de 7 394 km² et est répartie dans quatre régions administratives du Québec : Lanaudière, Mauricie, Centre-du-Québec et Montérégie. Dans celles-ci se retrouve un total de cinq municipalités régionales de comté (MRC) en plus de la Ville de Trois-Rivières, 73 municipalités ainsi que deux Premières Nations (Odanak et Wôlinak). En raison de sa mission, de son expertise et des nombreux partenariats qu’il a forgés au fil des ans, le Comité ZIP du lac Saint-Pierre s’est vu confier, en 2021, la responsabilité de la RMBLSP. Information pour les médias Les médias sont conviés à visiter les expositions le 3 novembre prochain. Ils seront notamment accueillis au Musée de la Biodiversité à Bécancour à 10h00 et au Biophare à Sorel-Tracy à 13h00. Le nouveau président du Conseil d’administration de la ZIPLSP \ Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre, l’ex-ambassadeur Henri-Paul Normandin, sera sur place pour des entrevues à cette occasion et disponible dans les jours précédents le lancement. Pour confirmer votre participation aux expositions ou solliciter une entrevue, veuillez contacter Mme Catherine Fortier (819-618-0295 / biosphere@comiteziplsp.org). [...] Lire la suite…
13 octobre 2022C’est avec enthousiasme que le Comité ZIP du lac Saint-Pierre (ZIPLSP) annonce le nouveau poste de M. Henri-Paul Normandin à titre de président de l’organisation. M. Normandin succède ainsi à M. Gérard Massé qui assurait ce poste depuis cinq ans. Un engagement de longue date pour l’environnement C’est en 2017 que M. Gérard Massé acceptait le mandat de devenir le président du Comité ZIPLSP, et par le fait même, le représentant de l’organisation à la Table de concertation régionale du lac Saint-Pierre (TCRLSP). Toutefois, l’environnement lui tient à cœur depuis beaucoup plus longtemps que cela, alors qu’il est biologiste de formation et a travaillé comme directeur régional au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pendant de nombreuses années. Selon M. Massé, « c’est une chance de pouvoir se retirer de la présidence d’un organisme quand tout va bien. C’est le cas du Comité ZIPLSP. Les finances sont saines, les projets de restauration de milieux naturels sont nombreux et importants, et les relations avec les partenaires sont formidables. L’implication récente de la ZIPLSP comme mandataire de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre (RMBLSP) permettra de consolider cet organisme et lui assurer un avenir prometteur. Ces cinq années de présidence furent remplies de rencontres fort intéressantes et enrichissantes, particulièrement grâce à la TCRLSP ». Fervent utilisateur du lac Saint-Pierre, M. Massé continuera de suivre de près les travaux du Comité ZIPLSP, car il demeure un membre actif de l’organisation. Un nouveau président déjà bien impliqué M. Henri-Paul Normandin est un diplomate de carrière qui a notamment œuvré sur les enjeux environnementaux à l’échelle locale et internationale. Ancien Ambassadeur du Canada à l’ONU ainsi qu’en Haïti, il a également travaillé en coopération internationale dans plusieurs pays. Il a contribué à la mobilisation des villes envers la lutte aux changements climatiques et la protection de la biodiversité alors qu’il était Directeur des Relations internationales de la Ville de Montréal. Par ailleurs, depuis 2021, il est le représentant de l’environnement sur le conseil d’administration du Comité ZIPLSP et occupe un siège à la TCRLSP. Il est aussi le porte-parole officiel de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre. « Je suis honoré et enthousiaste d’assumer la présidence du Comité ZIPLSP, succédant ainsi à M. Gérard Massé qui a consacré sa vie à la protection de la faune et aux enjeux environnementaux de la région et à qui on doit beaucoup. Avec toute l’équipe du Comité ZIPLSP, je miserai sur la collaboration avec de nombreux partenaires de tous les milieux afin de protéger et mettre en valeur le lac Saint-Pierre. De plus, je verrai à l’essor de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre, reconnue par l’UNESCO, pour en faire un outil qui, tout en assurant la conservation des ressources et la pérennité des écosystèmes, constitue un outil de développement durable pour les communautés du territoire ainsi qu’une fierté pour la région. » cite M. Normandin. Avec ce parcours bien rempli et une implication déjà importante sur le territoire, le Comité ZIPLSP est convaincu que M. Normandin saura relever les défis qui l’attendent en tant que président de l’organisation. [...] Lire la suite…
3 octobre 2022Le 28 et le 29 septembre derniers se déroulait le colloque Eau et Municipalités, à l’Hôtel Énergie Shawinigan. Initié par Rés’EAU Mauricie, cet événement a réuni près de 80 personnes autour de la thématique de la gestion intégrée de l’eau. Plus précisément, l’évènement a permis d’aborder les enjeux régionaux liés à l’eau et d’identifier des priorités d’intervention consensuelles concernant 3 thématiques spécifiques : Comprendre et travailler avec des cours d’eau dynamiques ou comment faire face à des cours d’eau qui débordent et qui érodentDes plans d’eau convoités : concilier les multiples usagesUne eau potable de qualité et en quantité suffisante Des invités de choix Ce colloque fut l’occasion de réunir plusieurs représentants de 20 municipalités différentes situées en Mauricie et dans les régions voisines. D’ailleurs, le maire de Shawinigan, Michel Angers, a ouvert le colloque par un mot de bienvenue. Par la suite, plusieurs professionnels se sont succédé à travers diverses conférences ayant pour but de préciser les sujets discutés par les participants lors des ateliers de travail. Une première pour Rés’EAU Mauricie Rappelons que Rés’EAU Mauricie a le mandat de faciliter la concertation régionale des organismes de gestion de l’eau pour développer une meilleure compréhension des enjeux et dégager des consensus sur les priorités en Mauricie. Créé en avril 2022, il regroupe les organismes suivants : Conseil régional de l’environnement (Environnement Mauricie)Société d’aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan (SAMBBA)Organisme de bassins versants des rivières du Loup et des Yamachiche (OBVRLY)Comité ZIP Les Deux RivesComité ZIP du lac Saint-PierreAssociation de la gestion intégrée de la rivière (AGIR) MaskinongéOrganisme de bassin versant : Rivières Sainte-Anne, Portneuf et secteur La Chevrotière (CAPSA)Bassin Versant Saint-Maurice (BVSM) Pour contacter Rés’EAU Mauricie, il suffit d’écrire à l’adresse info@reseaumauricie.com [...] Lire la suite…
11 août 2022Un soutien financier de 25 000$ du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), par le biais de son Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent et un soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent, la nouvelle vision maritime provinciale, a permis au Comité ZIP du lac Saint‑Pierre (ZIPLSP) de caractériser l’été dernier les cours d’eau présents au Centre d’essais et d’expérimentation des munitions de Nicolet. L’objectif était de mieux identifier les problématiques de connectivité aquatique qui avaient été détectées pour la première fois par l’équipe du ZIPLSP en 2014. Le site occupe une vaste portion de la rive sud du lac Saint-Pierre inondée annuellement. Lors de la crue printanière, les communautés piscicoles peuvent accéder à plusieurs sites de fraies qui s’y trouvent. Toutefois, lors du retrait des eaux, plusieurs individus restent coincés dû aux obstacles présents, causant ainsi une forte mortalité d’individus. Afin d’éventuellement rétablir une bonne connectivité avec le lac, la première étape du projet consistait à identifier les obstacles présents dans les 9 cours d’eau du territoire. Des ponceaux en mauvais états, de la sédimentation et la présence d’espèces végétales envahissantes ont été recensés. De plus, des pêches ont été effectuées afin de déterminer les espèces piscicoles présentes utilisant les cours d’eau. Ces données permettent d’identifier les actions nécessaires afin de corriger les problématiques de circulation de l’eau et ainsi améliorer la qualité du milieu et de l’eau. À propos du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL) Le Fonds d’action Saint-Laurent est un organisme de bienfaisance voué au soutien financier de projets qui favorisent la conservation des écosystèmes et de la biodiversité du fleuve Saint-Laurent et de son golfe ainsi que le maintien et la mise en valeur de ses usages. À propos d’Avantage Saint-Laurent  Lancée en 2021, Avantage Saint-Laurent est la nouvelle vision maritime du gouvernement du Québec. Elle s’articule autour de trois orientations, soit celle de doter le Saint-Laurent d’infrastructures portuaires modernes et compétitives, d’assurer sur le fleuve, une navigation efficace et respectueuse des écosystèmes et d’offrir aux communautés maritimes des possibilités de développement prometteuses et durables. [...] Lire la suite…
4 juillet 2022Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre (ZIPLSP) a récemment mis en ligne son bulletin annuel d’activités nommé « La Brise du Lac ». Ce dernier dresse le portrait d’une année chargée en projets pour l’organisme ! Avec la réalisation et/ou le commencement de 18 projets, l’organisme a encore une fois contribué à préserver l’intégrité écologique du lac Saint-Pierre. Parmi les projets importants, notons l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de gestion des plantes exotiques envahissantes, la caractérisation des obstacles à la libre circulation de la faune aquatique sur le territoire du centre d’essais des munitions (CEEM) du ministère de la Défense nationale, ainsi que la création d’un répertoire de projets réalisés au lac Saint-Pierre dans les 10 dernières années. En plus de ses projets, le Comité ZIPLSP est le mandataire de la Table de concertation régionale du lac Saint-Pierre (TCRLSP) et de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre (RMBLSP). La dernière année fut également chargée pour ces deux entités. Pour sa part, la TCRLSP a notamment créé un guide de départ pour ses nouveaux membres, afin de faciliter leur intégration à la table de concertation, en plus de tenir son forum annuel sous le thème « le PGIR en action ». Cet évènement virtuel fut une réussite, avec plus de 230 participants ! De son côté, la RMBLSP a terminé le travail colossal de rédiger l’Examen périodique 2011-2020, visant à démontrer que les normes élevées qui caractérisent la désignation de l’UNESCO sont respectées et que les objectifs du programme sont atteints. Ce document permettra à la RMBLSP de conserver son titre de réserve de biosphère. L’année 2022-2023 ne sera pas à reste, alors que la Brise du Lac vous présente quelques-uns des projets qui seront réalisés par toute l’équipe du Comité ZIPLSP, de la TCRLSP et de la RMBLSP. Vous voulez en apprendre davantage sur tous les projets réalisés et à venir ? Tous les bulletins annuels sont disponibles sur le site web du Comité ZIPLSP, dans notre section Brise du Lac. [...] Lire la suite…
30 juin 2022L’équipe de la Réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre (RMBLSP) est présentement à la recherche d’une personne pour combler le poste « Jeunesse » de son Comité consultatif. Composition du Comité consultatif  Le Comité consultatif est composé de représentants des secteurs suivants : Communautés autochtonesTourisme et loisirsRecherche et éducationJeunesseÉconomie Mandat du Comité consultatif Ce Comité sert à aller chercher de l’information auprès d’organisations partenaires locales sur les différents secteurs d’activité du territoire de la RMBLSP. L’équipe a besoin d’être bien documentée pour pouvoir effectuer son mandat, c’est-à-dire, de connaître les besoins et les problématiques actuelles en matière d’économie, d’éducation, de tourisme, de jeunesse et au sein des communautés autochtones. Le Comité consultatif est donc utile pour récolter et rapatrier toutes ces informations. Il peut également servir de liens pour établir des collaborations sur divers projets. Les membres du Comité fournissent des informations, des avis et des recommandations dans le but d’atteindre les objectifs de la RMBLSP. Candidat recherché La personne recherchée pour occuper le poste « Jeunesse » devra respecter les critères suivants : Être le représentant d’un organisme situé sur le territoire de la RMBLSP dont la mission s’adresse aux jeunes entre 18 et 30 ans ;Être disponible pour deux à quatre rencontres par année ;Aimer le travail d’équipe ;Avoir une bonne capacité de communication et de l’entregent Le poste vous intéresse? Envoyez votre candidature au : biosphere@comiteziplsp.org [...] Lire la suite…
17 juin 2022Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre et la Fondation de la faune du Québec initient des jeunes à la pêche sportive Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a accueilli le 13 juin dernier à la Pointe-à-Caron, Louiseville, 52 jeunes pour une journée d’initiation à la pêche sportive dans le cadre d’activités du programme Pêche en herbe. Réalisé en collaboration avec Canadian Tire, son partenaire principal, et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), ce programme favorise la relève à la pêche sportive. Soulignons que l’activité offerte par le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a été sélectionnée parmi les projets offrant le meilleur encadrement et les meilleures activités de formation auprès des jeunes adeptes de la pêche. Avec l’autorisation du MFFP, chaque jeune a reçu un certificat Pêche en herbe qui lui tiendra lieu de permis de pêche jusqu’à ce qu’il atteigne 18 ans. Au cours de la période estivale 2022, la Fondation compte rejoindre près de 16 500 nouveaux adeptes, notamment par l’entremise des organismes locaux qui prennent en charge des activités d’initiation Pêche en herbe incluant une formation de qualité sur la pêche, la sécurité, la réglementation, l’habitat et la biologie du poisson suivie d’une période de pêche encadrée par des ressources compétentes. Depuis sa création en 1997, le programme Pêche en herbe a initié plus de 320 000 jeunes. « Après deux ans de pause, nous sommes heureux de pouvoir vous offrir le programme Pêche en herbe dans une formule renouvelée et accessible à davantage de jeunes. Merci au Comité ZIP du lac Saint-Pierre d’assurer la relève en permettant l’initiation à la pêche sportive par le biais de leurs activités et leurs formations » a conclu M. Jean-Claude D’Amours, président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec. Pêche en herbe, une présentation de la Fondation de la faune du Québec, avec le soutien de son principal partenaire, Canadian Tire.  À propos La Fondation de la faune du Québec a pour mission de promouvoir la conservation et la mise en valeur de la faune et de ses habitats. C’est grâce à la contribution de plus d’un million de chasseurs, pêcheurs et trappeurs du Québec, des milliers de donateurs et des nombreuses entreprises privées que la Fondation soutient depuis 1987 plus de 2 000 organismes partout au Québec, créant un véritable mouvement faunique. Renseignements : M. Raphaël Dubé Gestionnaire de programme Fondation de la faune du Québec 418 644-7926, poste 127 [...] Lire la suite…
10 juin 2022Tous les Canadiens dépendent de la nature pour pouvoir boire de l’eau potable, respirer de l’air pur, s’alimenter et profiter du plein air dans des espaces de qualité. Le déclin rapide de la biodiversité menace les fondements de l’économie canadienne, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie. Enrayer la perte de biodiversité est capital en soi, mais revêt également une grande importante pour protéger les espèces en péril, lutter contre les changements climatiques et reconstruire une économie forte et durable. Aujourd’hui, Julie Dabrusin, secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a annoncé, au nom de l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, que le gouvernement du Canada investira 11,3 millions de dollars sur trois ans, dans le cadre du Patrimoine naturel bonifié du Canada, pour accroître les efforts de conservation de la biodiversité dans 19 réserves de biosphère de l’UNESCO au Canada. Ces réserves de biosphère vont de la baie Clayoquot en Colombie-Britannique au parc du Mont-Riding au Manitoba, en passant par l’escarpement du Niagara en Ontario, la réserve de biosphère de Manicouagan-Uapishka dans la région de Baie-Comeau au Québec et la réserve de biosphère de Fundy au Nouveau-Brunswick. Au cours des trois prochaines années, les partenaires travailleront ensemble à restaurer, à maintenir et à améliorer la conservation de la biodiversité dans les zones tampons, qui sont les zones entourant la zone centrale protégée, de chaque réserve de biosphère. Cet investissement aidera les réserves de biosphère à poursuivre leur travail de conservation, qui pourrait inclure de la recherche sur la biodiversité, des activités de documentation et des pratiques de gestion des terres, ainsi qu’une mobilisation des intervenants pour accroître la sensibilisation aux autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ) et aux objectifs de conservation du Canada. Idéalement, les réserves de biosphère obtiendront des résultats positifs pour la biodiversité équivalents à ceux d’une zone protégée, et si elles parviennent à être reconnues comme AMCEZ, elles pourront être prises en compte dans les objectifs de conservation du Canada. Comme prochaines étapes, le gouvernement du Canada continuera de travailler avec les partenaires de la conservation afin de trouver d’autres occasions de soutenir la conservation de la biodiversité. Investir dans les réserves de biosphère est un moyen d’amener les personnes et les collectivités à s’attaquer ensemble à la crise de la biodiversité, à soutenir le développement économique durable et à favoriser des relations saines avec la nature. Citations « Les réserves de biosphère sont un modèle pour les communautés qui désirent se rapprocher de la nature de manière plus saine et plus durable. Elles inspirent les Canadiens et leur donnent les moyens de travailler ensemble pour s’attaquer à des problèmes mondiaux, comme la perte de biodiversité et les changements climatiques. En investissant dans les réserves de biosphère canadiennes, nous faisons progresser un important travail de conservation dans des régions riches en diversité culturelle et biologique. » – L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique « Ce financement offert par Environnement et Changement climatique Canada marque un tournant dans l’histoire du réseau et de l’Association canadienne des réserves de biosphère. C’est l’occasion de renouveler les partenariats, de renforcer la capacité au sein de l’organisation et de créer davantage de résultats pour la biodiversité dans les 19 biosphères de l’UNESCO au Canada, ce qui rejoint l’essence même des réserves de biosphère. » – Kate Potter, directrice générale, Association canadienne des réserves de biosphère Faits en bref La biodiversité englobe l’interconnexion entre tous les êtres vivants, y compris les êtres humains, et leurs relations mutuelles.Les réserves de biosphère sont des zones désignées à l’échelle internationale qui rapprochent l’homme de la nature d’une manière durable et respectueuse de l’environnement. Elles soutiennent la conservation de la biodiversité et encouragent les gens à s’informer et à prendre des mesures d’intendance pour soutenir le développement durable.Les réserves de biosphère du Canada sont reconnues par le Programme sur l’Homme et la biosphère de l’UNESCO.Chacune des réserves de biosphère du Canada dispose de diverses sources de financement, notamment des subventions des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et des municipalités, ainsi que des dons de fondations privées et de particuliers.Il existe actuellement 727 réserves de biosphère réparties dans 131 pays qui font partie du Réseau mondial des réserves de biosphère. Environ 257 millions de personnes vivent dans des réserves de biosphère dans le monde. Au Canada, plus de 2,5 millions de personnes vivent dans des réserves de biosphère.Les zones tampons sont les zones entourant ou jouxtant les zones centrales, qui favorisent la conduite d’activités compatibles avec des pratiques écologiques saines, susceptibles de renforcer la recherche scientifique, la surveillance, la formation et l’éducation.Le gouvernement du Canada s’est engagé à conserver 25 p. 100 des terres et des eaux intérieures au Canada d’ici 2025, et vise à en conserver 30 p. 100 d’ici 2030. Le Canada s’est également engagé à s’efforcer de mettre fin au déclin de la nature et de renverser la vapeur d’ici 2030 et de parvenir à un rétablissement complet des milieux naturels d’ici 2050. Produits connexes Réserves de biosphère au Canada (document d’information) Liens connexes Patrimoine naturel du CanadaRéserves de biosphère de l’UNESCO au Canada (biospherecanada.ca)Que sont les réserves de biosphère? (unesco.org)Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) (unesco.org) Personnes-ressources Kaitlin Power Attachée de presse Cabinet du ministre de l’Environnement et du Changement climatique 819-230-1557 Kaitlin.Power@ec.gc.ca Relations avec les médias Environnement et Changement climatique Canada 819-938-3338 ou 1-844-836-7799 (sans frais) media@ec.gc.ca Page Twitter d’Environnement et Changement climatique Canada Page Facebook d’Environnement et Changement climatique Canada [...] Lire la suite…
3 mai 2022La Table de concertation régionale du lac Saint-Pierre (TCRLSP) a tenu la cinquième édition de son forum régional les 16, 17, 23 et 24 février dernier. Sous la formule de quatre demi-journées en mode virtuel, c’est plus de 230 participants issus de tous les milieux concernés par la gestion intégrée des ressources en eau qui étaient présents : citoyens, membres des Premières Nations, producteurs agricoles, intervenants du secteur municipal et du domaine de l’environnement, délégués politiques, délégués du gouvernement, ainsi que plusieurs autres. Cette année, le « Forum TCRLSP 2022 – Le PGIR en action ! » portait sur les quatre enjeux prioritaires du Plan de gestion intégrée régional (PGIR) du lac Saint-Pierre, soit la conservation des milieux humides et hydriques, la navigation commerciale de plaisance et autochtone durables, l’amélioration de la qualité de l’eau ainsi que la cohabitation agriculture-faune en zone littorale. Chaque jour, plusieurs conférences sur des projets réalisés en lien avec le PGIR ont été données, avant d’offrir la parole aux participants en vue d’identifier de nouvelles actions à ajouter au PGIR. Selon Mme Louise Corriveau, coordonnatrice de la TCRLSP, « la présence d’autant de participants démontre clairement que les acteurs du territoire sont toujours prêts à travailler ensemble afin de mettre en œuvre le Plan de gestion intégrée régional et ainsi contribuer à assurer la pérennité du lac Saint-Pierre, ses ressources et ses usages ». Encore plus d’actions pour préserver l’intégrité du lac Saint-Pierre ! Au terme des quatre demi-journées de présentations et de discussions, plusieurs nouvelles actions visant l’atteinte des objectifs déjà inscrits au PGIR ont été proposées par les participants. De manière générale, la sensibilisation, l’éducation, la mise de l’avant des efforts déployés ainsi que la promotion des saines pratiques en tout genre au lac Saint-Pierre sont ressorties comme étant prioritaires pour les participants. Parmi les dossiers relatifs à ces actions, notons la règlementation de vitesse des embarcations de plaisance, principalement dans l’archipel, les saines pratiques en milieu agricole entreprises par les producteurs, le respect et la gestion des bandes riveraines ainsi que la propagation des espèces exotiques envahissantes. Le contenu des présentations offertes et les actes du Forum TCRLSP 2022 sont disponibles en ligne via la section Documentation du site web du Comité ZIP du lac Saint-Pierre (ZIPLSP). [...] Lire la suite…
28 mars 2022Depuis plusieurs mois déjà, le Comité ZIP du lac Saint‑Pierre (ZIPLSP), en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), a travaillé à la création d’un répertoire de projets réalisés entre 2011 et 2021 au lac Saint-Pierre et les environs. L’objectif de cette initiative était de faire connaître les projets réalisés par les différents acteurs autour du lac Saint-Pierre ainsi que leurs résultats concrets, afin de stimuler l’engouement des citoyens et des organisations autour des sujets ciblés par ces projets (ex. aménagements fauniques, pratiques agroenvironnementales, études scientifiques, etc.). À l’heure actuelle, le répertoire comprend 189 projets réalisés par plus de 30 organisations différentes. L’ensemble des projets figurant au Répertoire des projets réalisés au lac Saint-Pierre peuvent être visualisés sur la Carte interactive des projets qui est disponible sur le site Web du Comité ZIPLSP. Ce projet a été financé par le MAPAQ dans le cadre du programme Prime-Vert. Les fiches informatives des différents projets peuvent être consultées à partir de la section Documentation de notre site Web(dossiers Plan d’action et de réhabilitation écologique (PARE) et Répertoire de projets des acteurs du territoire). Vous êtes un acteur du territoire et aimeriez voir vos projets sur notre carte ? Vous pouvez remplir de nouvelles fiches informatives à partir de la page Web de la Carte interactive des projets. Ces fiches seront acheminées automatiquement au Comité ZIPLSP et pourront être ajoutées à la carte et à la section Documentation. Aidez-nous à faire connaître les projets locaux réalisés au lac Saint-Pierre et dans ses municipalités riveraines ! [...] Lire la suite…
11 novembre 2019Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a innové cet été en construisant un nichoir à hirondelle de rivage, avec un nouveau modèle jamais utilisé. Le comité espère accueillir ses premiers « pensionnaires » au printemps prochain. La structure de bois a été installée près des rives sur l’Île de Grâce afin de soutenir les colonies d’hirondelles de rivage dont les populations sont en fort déclin au Canada. L’Hirondelle de rivage, une espèce menacée          En effet, tout comme les insectivores aériens, dont la population a chuté de 59% au Canada depuis 1970, l’Hirondelle de rivage est en grande difficulté. Elle est même désignée comme espèce menacée, ayant perdu 98% de ses effectifs durant la même période. Les causes de son déclin ne sont pas claires, mais l’on soupçonne la perte d’habitats via les projets de stabilisation des berges, l’exploitation commerciale de sablières, le dérangement des lieux de nidification par les véhicules tout terrain, l’urbanisation et le déclin des insectes, qui est leur principale source de nourriture, par l’utilisation de pesticides. Les hirondelles de rivage ont la particularité de creuser leurs nids dans les berges, talus et falaises abruptes composés de sable et de limon. Leurs nids sont donc susceptibles d’être détruits par les éléments ou les activités humaines. C’est pourquoi le Comité ZIP du lac Saint-Pierre tenait à construire une structure plus permanente afin de faciliter le rétablissement de leurs colonies sur le territoire du lac Saint-Pierre.   Un problème commun à plusieurs espèces d’hirondelles Les Hirondelles noires sont également dans une situation préoccupante. En effet, entre 1970 et 2014, les populations d’Hirondelle noire ont chuté de plus de 90 % au Québec. Avec une estimation de 1100 couples nicheurs dans la province, une action était requise. C’est pourquoi le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a également installé un nichoir pour cette espèce à Baie-du-Febvre. On soupçonne également la diminution d’insectes d’être une des causes de leur déclin. Toutefois, la vigueur de leurs nombreux prédateurs et compétiteurs ainsi que les conditions climatiques extrêmes pourraient entrer aussi en ligne de compte. Les oiseaux, un élément capital de la biodiversité             Les oiseaux occupent une place prépondérante dans la biodiversité du lac Saint-Pierre. Nourriture pour certaines espèces, contrôle des insectes indésirables et pollinisation d’espèces végétales ne sont que quelques-unes de leurs utilités dans l’écosystème. Leur rétablissement est donc d’une importance capitale pour la santé du lac. C’est pourquoi le Comité ZIP du lac Saint-Pierre réalise des projets qui viennent les soutenir. Ces deux projets ont été réalisés grâce au soutien du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL) par le biais de son programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent en collaboration avec le Gouvernement du Québec. Le FASL est un organisme de charité qui a pour mission de soutenir des projets contribuant à la pérennité des écosystèmes et au maintien des usages du fleuve et du golfe du Saint-Laurent. À propos du Comité ZIP du lac Saint-Pierre Le Comité de la zone d’intervention prioritaire (ZIP) du lac Saint-Pierre a pour mission de réhabiliter, protéger et mettre en valeur le lac Saint-Pierre et ses habitats riverains. Dans une perspective de développement durable, l’organisme à but non lucratif travaille de concert avec les acteurs locaux, régionaux et provinciaux de même qu’avec les collectivités riveraines pour cibler les problématiques et poser des actions. Ainsi, depuis sa création en 1996, le comité a planifié et mis en œuvre plus de 180 projets qui ont permis d’améliorer la qualité de l’eau, des habitats fauniques et des accès à ce joyau du Québec.   Le Fonds d’action Saint-Laurent est un organisme de bienfaisance voué au soutien financier de projets qui favorisent la conservation des écosystèmes et de la biodiversité du fleuve Saint-Laurent et de son golfe ainsi que le maintien et la mise en valeur de ses usages. http://fondsdactionsaintlaurent.org/   Le Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent du FASL est financé par le Gouvernement du Québec dans le cadre de la Stratégie maritime du Québec, et par des partenaires privés, dont les administrations portuaires de Montréal et de Québec. [...] Lire la suite…
22 octobre 2019Des nichoirs et des arbustes fruitiers ont été plantés pour soutenir la faune et la flore du lac Saint-Pierre Le comité ZIP du lac St-Pierre a travaillé d’arrache-pied ces dernières semaines afin d’installer des nichoirs et de planter des « garde-manger » pour oiseaux. Dans un premier projet, le comité a visité plusieurs agriculteurs afin d’installer des nichoirs sur leur terrain. En effet, ce sont 25 nichoirs artificiels qu’espère implanter l’organisme afin d’améliorer l’habitat de la faune dans la bande riveraine de certains cours d’eau en milieu agricole. Dans un second projet, 2 400 arbustes fruités ont été plantés dans les emprises d’autoroute de Yamachiche à Maskinongé. Enfin, dans un dernier projet, des nichoirs artificiels ont été remis à des résidents avec la formation nécessaire pour bien l’installer et l’entretenir. Des milieux agricoles en transformation Dans les dernières décennies, les milieux agricoles de la zone littorale du lac St-Pierre se sont grandement transformés, passant de cultures pérennes à annuelles. Cette conversion ne s’est pas faite sans répercussions sur la faune du lac St-Pierre. Ces terres sont désormais moins susceptibles de répondre aux besoins fondamentaux de certaines espèces. Par conséquent, les groupes d’oiseaux champêtres ont connu un déclin de plus de 60% sur cette période (QuébecOiseaux, 2014), soit le déclin plus important de tous les groupes d’oiseaux qui soient à travers le monde. C’est pourquoi le Comité ZIP du lac St-Pierre aide les agriculteurs à installer des structures de nidification artificielles aux endroits propices afin de créer de nouveaux habitats pour la faune. Les nichoirs sont un moyen facile pour les agriculteurs d’attirer des oiseaux près de leurs champs. Comme ceux-ci sont localisés dans la bande riveraine, ils ne nuisent donc pas à la réalisation de travaux agricoles. Cela pourrait également contribuer à diminuer la mortalité des oiseaux en éloignant les nids des champs. De plus, des feuillets explicatifs ont été remis aux agriculteurs afin de les sensibiliser aux bénéfices de la création d’habitats d’oiseaux sur leur territoire. Des garde-mangers utiles Par ailleurs, la présence de l’autoroute 40 dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre a eu de nombreux impacts sur la biodiversité. Le comité ZIP a donc planté 2 400 arbustes fruités afin de servir de garde-manger aux oiseaux du lac dans les emprises de l’autoroute de Yamachiche à Maskinongé. Des nichoirs et des perchoirs pourraient aussi être installés selon les observations qui seront faites de la fréquentation des garde-mangers. Des citoyens s’impliquent pour les oiseaux! Enfin, c’est près de 40 citoyens qui ont assisté aux conférences sur les oisillons que donnait le Comité ZIP dans la dernière semaine d’août. À cette occasion, le biologiste Alexandre Bérubé-Tellier a présenté les oiseaux du lac Saint-Pierre et donné les instructions afin d’installer et entretenir les nichoirs qui ont été remis à vingt-sept personnes qui se sont engagées à en faire le suivi. Ce suivi permettra à l’équipe de voir émerger certaines tendances dans la fréquentation de la zone littorale du lac Saint-Pierre. Une place importante dans la biodiversité Les oiseaux occupent une place importante dans la biodiversité du lac St-Pierre. Non seulement ils servent de nourriture à d’autres espèces, mais ils diminuent également la présence d’insectes indésirables et de vermine. Enfin, ils contribuent à la pollinisation des espèces végétales. C’est pourquoi le Comité ZIP du lac Saint-Pierre s’active avec des projets qui leur bénéficient. Ces projets ont pu voir le jour grâce au soutien financier du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), via son Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent en collaboration avec le Gouvernement du Québec. À propos du Comité ZIP du lac Saint-Pierre Le Comité de la zone d’intervention prioritaire (ZIP) du lac Saint-Pierre a pour mission de réhabiliter, protéger et mettre en valeur le lac Saint-Pierre et ses habitats riverains. Dans une perspective de développement durable, l’organisme à but non lucratif travaille de concert avec les acteurs locaux, régionaux et provinciaux de même qu’avec les collectivités riveraines pour cibler les problématiques et poser des actions. Ainsi, depuis sa création en 1996, le comité a planifié et mis en oeuvre plus de 180 projets qui ont permis d’améliorer la qualité de l’eau, des habitats fauniques et des accès à ce joyau du Québec. Le Fonds d’action Saint-Laurent est un organisme de bienfaisance voué au soutien financier de projets qui favorisent la conservation des écosystèmes et de la biodiversité du fleuve Saint-Laurent et de son golfe ainsi que le maintien et la mise en valeur de ses usages. http://fondsdactionsaintlaurent.org/ Le Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent du FASL est financé par le Gouvernement du Québec dans le cadre de la Stratégie maritime du Québec, et par des partenaires privés, dont les administrations portuaires de Montréal et de Québec. [...] Lire la suite…
1 octobre 2019Lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, le conseil d’administration du Comité ZIP du lac Saint-Pierre a tenu à honorer les 20 ans de Madame Louise Corriveau au sein du Comité ZIP.  D’abord engagée en tant que directrice adjointe contractuelle en 1999, elle est ensuite promue directrice de l’organisme en 2004.                                                                                                       Un hommage mérité C’est avec beaucoup d’émotion que le président du conseil d’administration a remis une plaque commémorative à cette dernière. « Madame Corriveau a vécu les hauts et les bas de l’organisme et elle est toujours restée droite comme un chêne. C’est un privilège de l’avoir comme directrice générale, car c’est clair qu’elle a l’organisme tatoué sur le cœur », mentionne M. Gérard Massé, président du Comité ZIP du lac Saint-Pierre. « Les partenaires comme les employés sont témoins de son dévouement au Comité ZIP depuis maintenant 20 ans, ce qui est exceptionnel pour un organisme comme le nôtre. » Une année sous le signe du changement L’année a été mouvementée pour l’organisme. Il faisait partie des organismes qui logeaient au Centre communautaire de Louiseville, qui a dû être évacué d’urgence en octobre dernier pour des problèmes de structure. Il est également victime de la pénurie de main-d’œuvre et peine à recruter des effectifs suffisants pour ses activités. « Mme Corriveau se retrousse toujours les manches et attaque chaque défi avec ténacité », conclut M. Massé. Ce ne sont pas les défis qui manquent au Comité ZIP du lac Saint-Pierre. L’organisme a planché sur de nombreux projets visant à protéger et à restaurer des habitats fauniques sur le territoire du lac dans la dernière année. Les employés ont entre autres reconnecté des marais au lac, installé des nichoirs et planté des garde-mangers pour oiseaux, lutté contre les espèces envahissantes et diffusé plusieurs campagnes de sensibilisation par rapport à différentes problématiques que connaît le lac. « Nul doute que Mme Corriveau entamera sa 21e année avec le même enthousiasme qu’à ses débuts », renchérit M. Guy Gérin-Lajoie, membre du conseil d’administration depuis les débuts de l’organisme. [...] Lire la suite…
2 août 2019DES OISILLONS DANS VOTRE COUR Le comité ZIP du Lac St-Pierre convie la population à la conférence « Des oisillons en ville » qui aura lieu le 27 août à 19 :00 à la bibliothèque Jean-Paul Plante de Louiseville et le 28 août à 19:00 à la Mairie de Ste-Anne-de-Sorel (1685, Chenal-du-Moine). Lors de cette conférence informative sur les oiseaux habitant le lac St-Pierre, un tirage sera effectué et certains participants partiront avec un nichoir offert par le comité. L’inscription est gratuite et se fait par téléphone au 819-228-1384.   Des nichoirs artificiels nécessaires Cette conférence s’adresse à tous les citoyens intéressés à installer un nichoir dans leur cour et en faire le suivi dans la prochaine année. Cette participation aidera grandement le comité à poursuivre ses travaux de préservation de la faune. Celle-ci en bénéficiera en lui fournissant un habitat à l’abri des prédateurs. C’est aussi une expérience familiale hors du commun car l’observation d’oiseaux a des vertus éducatives pour les gens de tous âges. Cette activité bénéficie d’un soutien financier du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), via son Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent en collaboration avec le Gouvernement du Québec. Des populations en déclin Depuis les dernières décennies, de nombreuses espèces d’oiseaux nicheurs sont en déclin au Canada. La pression causée par les activités humaines qui perturbe leur milieu (perte d’habitats, contaminants dans l’environnement, changements climatiques) serait une des causes de ce déclin. Le Québec compte près de 400 espèces d’oiseaux, dont 288 sont présentes au lac Saint-Pierre. Parmi celles-ci, on en compte au moins 131 qui utilisent le secteur du lac Saint-Pierre comme site de nidification alors que 41 autres l’utiliseraient possiblement, sans toutefois que cela ne soit confirmé. À propos Le Comité de la zone d’intervention prioritaire (ZIP) du lac Saint-Pierre a pour mission de réhabiliter, protéger et mettre en valeur le lac Saint-Pierre et ses habitats riverains. Dans une perspective de développement durable, l’organisme à but non lucratif travaille de concert avec les acteurs locaux, régionaux et provinciaux de même qu’avec les collectivités riveraines pour cibler les problématiques et poser des actions. Ainsi, depuis sa création en 1996, le comité a planifié et mis en œuvre plus de 200 projets qui ont permis d’améliorer la qualité de l’eau, des habitats fauniques et des accès à ce joyau du Québec. Le Fond d’action Saint-Laurent est un organisme de bienfaisance voué au soutien financier de projets qui favorisent la conservation des écosystèmes et de la biodiversité du fleuve Saint-Laurent et de son golfe ainsi que le maintien et la mise en valeur de ses usages.  http://fondsdactionsaintlaurent.org/ Le Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent du FASL est financé par le Gouvernement du Québec dans le cadre de la Stratégie maritime du Québec, et par des partenaires privés dont les administrations portuaires de Montréal et de Québec. [...] Lire la suite…
5 juillet 2019Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a rendu visite aux enfants fréquentant l’Académie de Pêche le 3 juillet dernier afin de les sensibiliser à cette ressource inestimable qu’est l’eau. Tenue afin de souligner la fin du mois de l’eau (qui était en juin), cette activité a permis aux enfants d’en apprendre davantage sur toutes les facettes de cette ressource. Présentée par un biologiste et des techniciens de la faune, cette présentation interactive a permis aux enfants de comprendre le cycle de l’eau et de répondre à toutes leurs interrogations. « Il est très important que les jeunes comprennent l’importance de la ressource et respectent le milieu s’ils espèrent pouvoir en tirer profit longtemps » estime Alexandre Bérubé-Tellier, biologiste. Juin, mois de l’eau Juin fut consacré « Mois de l’eau » en 2017 lors de l’adoption de la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques par le gouvernement du Québec.  Cette initiative avait pour but de sensibiliser et d’éduquer les Québécoises et les Québécois sur l’eau et ses enjeux. En 2019, dans le cadre du « Mois de l’eau », le Regroupement des organismes de bassins versants (ROBVQ), les Organismes de bassins versants du Québec (OBV du Québec) et les comité ZIP du Québec ont fait la promotion d’activités visant à faire connaître les enjeux et à promouvoir les bonnes pratiques de gestion de l’eau auprès de la population et des acteurs de l’eau. L’eau, une ressource essentielle Le Québec est privilégié par l’abondance de ses ressources en eau. Il détient environ 3 % des réserves d’eau douce mondiales, dont des dizaines de milliers de rivières et plus de trois millions de plans d’eau. Cette ressource est nécessaire à de nombreux usages : pour les besoins quotidiens, l’industrie, l’agriculture, le transport, l’énergie et les loisirs, entre autres. Cependant, la pression sur cette dernière est importante et les enjeux la concernant sont nombreux. L’eau constitue un bien commun. Elle est, à ce titre, une responsabilité individuelle et collective de toutes les Québécoises et Québécois. « Les jeunes sont de plus en plus conscients de leur rôle à jouer dans la préservation de l’environnement. C’est notre rôle de les soutenir et d’alimenter leur réflexion par rapport aux petits gestes qu’ils peuvent poser pour préserver la qualité de l’eau », estime Louise Corriveau, directrice générale du Comité ZIP du lac Saint-Pierre. À propos du Comité ZIP du lac Saint-Pierre Le Comité de la zone d’intervention prioritaire (ZIP) du lac Saint-Pierre a pour mission de réhabiliter, protéger et mettre en valeur le lac Saint-Pierre et ses habitats riverains. Dans une perspective de développement durable, l’organisme à but non lucratif travaille de concert avec les acteurs locaux, régionaux et provinciaux de même qu’avec les collectivités riveraines pour cibler les problématiques et poser des actions. Ainsi, depuis sa création en 1996, le comité a planifié et mis en œuvre plus de 180 projets qui ont permis d’améliorer la qualité de l’eau, des habitats fauniques et des accès à ce joyau du Québec. Alexandre, notre biologiste, durant son animation sur l’eau à l’Académie de pêche du lac Saint-Pierre [...] Lire la suite…
14 mai 2019Des gains importants pour le poisson En février et mars 2019, le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a effectué des travaux de grande ampleur dans la zone littorale du lac Saint-Pierre entre Maskinongé et Louiseville. Au total, 33 marais situés dans la zone inondable ont été reliés au lac pour permettre la libre circulation du poisson, une priorité. « Quand l’eau se retirait après la crue printanière, les poissons restaient pris dans ces marais-là. Ils y mouraient, faute d’oxygène, » explique Louise Corriveau, directrice générale du Comité ZIP du lac Saint-Pierre. Aujourd’hui, grâce aux travaux réalisés, les frayeurs hâtifs comme la perchaude et le grand brochet pourront profiter d’habitats de reproduction de qualité sans être piégés lors du retrait des hautes eaux. Des gains fauniques importants En ajoutant les marais nouvellement connectés, c’est plus de 9,6 hectares supplémentaires d’habitats aquatiques dont pourra profiter la faune. Pour arriver à ce résultat, le comité a créé 15 nouveaux canaux en plus d’en restaurer 19 déjà préexistants pour un total de 2,4 kilomètres de canaux piscicoles. Les travaux consistaient principalement à retirer les sédiments et débris ligneux qui entravaient la connectivité. Des travaux à finir Ce projet ambitieux se poursuivra pendant la saison estivale par la plantation d’arbustes et de semis dans les zones excavées ou abîmées par les travaux. À l’hiver prochain, plusieurs autres marais seront connectés au lac Saint-Pierre dans les secteurs de Louiseville et Yamachiche. Par la suite, le Comité ZIP et ses principaux partenaires effectueront un suivi sur le terrain, notamment pour s’assurer de la reprise végétale des aménagements et du libre passage des poissons qui fréquentent ces cours d’eau à la montaison. S’ajoutera un panneau d’interprétation installé en bordure de l’autoroute 40 à la fin des travaux. Ce projet a été rendu possible grâce aux contributions du Programme de partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives de Pêches et Océans Canada, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec et de la Fondation de la faune du Québec. À propos du Comité ZIP du lac Saint-Pierre Le Comité de la zone d’intervention prioritaire (ZIP) du lac Saint-Pierre a pour mission de réhabiliter, protéger et mettre en valeur le lac Saint-Pierre et ses habitats riverains. Dans une perspective de développement durable, l’organisme à but non lucratif travaille de concert avec les acteurs locaux, régionaux et provinciaux de même que les collectivités riveraines pour cibler les problématiques et poser des actions. Ainsi, depuis sa création en 1996, le comité a planifié et mis en œuvre plus de 180 projets qui ont permis d’améliorer la qualité de l’eau, des habitats fauniques et des accès à ce joyau du Québec. Pour renseignements : Louise Corriveau, directrice générale Tél. : 819 228-1384 info@comiteziplsp.org [...] Lire la suite…
10 mai 2019Le Fonds d’action Saint-Laurent appuie 6 nouveaux projets du Comité ZIP du lac Saint-Pierre. Le Fonds d’action Saint-Laurent accorde plus de 100 000 $ en subvention au Comité ZIP du lac Saint-Pierre pour la réalisation de six projets. Ils permettront ultimement une meilleure cohabitation entre la faune et la présence humaine d’ici la fin des travaux, prévue au plus tard en septembre 2019. L’objectif : protéger la biodiversité au lac Saint-Pierre! Des nichoirs pour les oiseaux Quatre projets visent la conservation des oiseaux par l’installation de sites de nidification. Ces espaces confortables permettront à la faune aviaire d’élever leurs petits en toute sécurité, que ce soit en ville ou en pleine nature. Certains nichoirs seront même installés dans les bandes riveraines des producteurs agricoles, pour leur bénéfice et celui des oiseaux. En effet, ces infrastructures permanentes n’entraveront pas les travaux aux champs alors que la présence des oiseaux est bénéfique, entre autres parce qu’ils participent à la pollinisation et à la propagation des végétaux en plus de se nourrir d’insectes, généralement nuisible pour les agriculteurs. Pour en savoir plus : A3-19 Aménagements fauniques dans la bande riveraine Chaque projet compte sensibiliser la population à l’importance de ces sites de nidification. Installation de panneaux informatifs, distribution de dépliants et rencontres en personne sont quelques moyens privilégiés. Le comité prévoie d’ailleurs rencontrer des jeunes du milieu scolaire. Ces derniers seront impliqués activement en participant à l’installation de nichoirs à proximité de leur école ainsi qu’au recensement des oiseaux qui les utiliseront. Pour en savoir plus sur les autres projets : A3-16 Créations d’habitats favorables à la nidification de l’hirondelle noire, A3-18 Une maison pour les hirondelles de rivage et A3-20 Un oisillon en ville Des aménagements fauniques L’emprise de l’autoroute 40 à Louiseville, Maskinongé et Yamachiche sera aménagée pour offrir des habitats propices à la faune présente dans ce milieu. Installation de nichoirs artificiels, plantation de végétaux, aménagement d’abris sont là quelques-uns des moyens envisagés. Une partie du projet compte également limiter la propagation du roseau commun, une plante exotique envahissante qui nuit à la biodiversité du milieu, délogeant les espèces floristiques indigènes d’ici. Pour en savoir plus : A3-17 Créations d’habitats fauniques dans l’emprise de l’autoroute 40 Une étude sur l’effet des vagues Au cours de l’été, le Comité ZIP du lac Saint-Pierre documentera l’effet des vagues causées par les milliers d’embarcations qui naviguent sur le lac Saint-Pierre et dans ses nombreux chenaux. Les résultats observés permettront à l’organisme de formuler des recommandations concrètes afin que les plaisanciers profitent de l’environnement du lac sans nuire outre mesure à ces écosystèmes fragiles. Pour en savoir plus : E2-10 Mon bateau fait-il des vagues? À propos du Fonds d’action Saint-Laurent Le Fonds d’action Saint-Laurent est un organisme de bienfaisance voué au soutien financier de projets qui favorisent la conservation des écosystèmes et de la biodiversité du fleuve Saint-Laurent et de son golfe ainsi que le maintien et la mise en valeur de ses usages. À propos du Comité ZIP du lac Saint-Pierre Le Comité de la zone d’intervention prioritaire (ZIP) du lac Saint-Pierre a pour mission de réhabiliter, protéger et mettre en valeur le lac Saint-Pierre et ses habitats riverains. Dans une perspective de développement durable, l’organisme à but non lucratif travaille de concert avec les acteurs locaux, régionaux et provinciaux de même que les collectivités riveraines pour cibler les problématiques et poser des actions. Ainsi, depuis sa création en 1996, le comité a planifié et mis en œuvre plus de 180 projets qui ont permis d’améliorer la qualité de l’eau, des habitats fauniques et des accès à ce joyau du Québec. Le Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent du FASL est financé par le Gouvernement du Québec dans le cadre de la Stratégie maritime du Québec. Pour renseignements :           Louise Corriveau, directrice générale Téléphone : (819) 228-1384 Télécopieur : (819) 228-1385 info@comiteziplsp.org [...] Lire la suite…